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Anouk De Clercq
Echo

Ces dernières années, Anouk De Clercq s’est fait remarquer grâce à plusieurs films d’animation dans lesquels elle recherche la combinaison idéale entre contenu, technologie et esthétique formelle. En jouant avec le tempo, l’atmosphère, la composition et la perspective, elle parvient à créer constamment des expériences visuelles très surprenantes. Pour chaque œuvre, elle repense son langage visuel, mais les pièces résonnent d’une manière ou d’une autre les unes avec les autres.

Le travail d’Anouk De Clercq est réalisé à l’aide de programmes informatiques. En raison de l‘évolution constante de l’informatique, de nouvelles et meilleures possibilités sont constamment créées pour la réalisation de films d’animation. Cependant, il est remarquable que, contrairement à de nombreux contemporains qui utilisent des techniques numériques, le langage visuel d’Anouk De Clercq continue de fonctionner, même des années après sa réalisation. Cette intemporalité est obtenue en partie parce que le travail reste toujours très accessible pour le spectateur, le transportant sans effort dans un monde qui combine le familier et l’inconnu.

La collaboration avec des artistes d’autres disciplines, tels que des compositeurs de musique numérique, des architectes et des artistes visuels, est cruciale pour sa pratique. Grâce à cette collaboration, l’artiste est obligée d’incorporer d’autres influences, enrichissant ainsi et superposant le travail.

En 2005, Anouk De Clercq a présenté le film Building (2003) au MDD. Pour cette œuvre, elle est partie d’un modèle 3D concret du nouveau Concertgebouw de Bruges. Des murs ont été retirés de ce modèle pour créer plus de liberté de mouvement, ne laissant que les éléments les moins porteurs : les ouvertures par lesquelles la lumière pénètre. Le rythme dans le bâtiment de Robbrecht et Daem est repris dans le montage grâce à la lumière changeante constante et à la musique d’Anton Aeki, un élément fondamental de Building.

Pour son projet actuel au MDD, Anouk De Clercq a créé Echo, une continuation de la recherche initiée dans Building et Pang : infiltrer et transformer un espace existant et traduire spatialement un processus mental, respectivement. Elle a collaboré une fois de plus avec l’artiste sonore Anton Aeki.

Anouk De Clercq utilise les éléments de l’espace muséal pour faire fonctionner son œuvre comme une sorte d’écho ou de résonance dans ce même espace. La surface de projection bidimensionnelle devient un accès à un nouvel espace mental. Son travail devient un paysage qui transporte physiquement et mentalement le spectateur.

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20.04.08—08.06.08
Exposition
   Lieu
Museum Dhondt-Dhaenens

Museumlaan 14
9831 Deurle

   Artiste
   Merci à

Tom Kluyskens
Erwin De Muer
Johan Vandermaelen

   En collaboration avec

Auguste Orts

   Avec le soutien de

Vlaamse overheid

Images