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Liam Gillick

1964

Liam Gillick explore de multiples formes pour mettre en lumière les nouveaux systèmes de contrôle idéologique qui ont émergé au début des années 1990. Son travail met en évidence les aspects dysfonctionnels de l’héritage moderniste en termes d’abstraction et d’architecture, lorsqu’il est encadré dans un consensus néolibéral mondialisé. Gillick utilise un vocabulaire varié pour interroger délibérément le rôle que l’art peut jouer dans la société et comment l’esthétique devient une question politique dans l’économie néolibérale. Une sélection des écrits de Liam Gillick est parue en 2007 sous le titre Proxemics: Selected Writings (1988-2006) et ses écrits artistiques sous le nom Allbooks en 2009. En 2016, l’Université de Columbia a publié son livre Industry and Intelligence: Contemporary Art Since 1820, une analyse des origines de l’art contemporain.

Parmi ses expositions personnelles récentes, on peut citer Liam Gillick: Kinetic Energy of Rigid Bodies, à la Kunst-Station Sankt Peter, Cologne (2021) ; The Work Life Effect, au Musée d’Art de Gwangju, Gwangju (2021) ; et Stinking Dawn (with Gelatin), à la Kunsthalle Wien, Vienne (2019). Parmi ses expositions collectives récentes, on trouve l’exposition inaugurale à LUMA, Arles (2021) ; Arcimboldo Face to Face au Centre Pompidou-Metz, Metz (2021) ; et Catastrophe and Recovery au Musée National d’Art Moderne et Contemporain de Séoul (2021). En 2009, Gillick a représenté l’Allemagne à la 53e Biennale de Venise, qui était organisée par Nicolaus Schafhausen.