close

The Still House Group - Project space III

The Still House Group a été invité à s’approprier le musée Dhondt-Dhaenens pendant près de quatre mois pour y exposer ses œuvres et y réaliser une tournante de neuf projets différents.

Room A : Screening Room

Pour le troisième volet de la salle A, The Still House Group a commissionné 5 musiciens pairs pour créer des œuvres audio spécifiques à l’exposition. Chaque participant a reçu des images des itérations précédentes de Service Entrance, puis a été invité à créer une bande sonore pour accompagner le projet.

Le résultat est une compilation d’expériences sonores variées, allant de celles qui fonctionnent de manière similaire aux bandes sonores de films traditionnelles, à des bruits et sons plus expérimentaux et en boucle. Ces œuvres opèrent finalement comme un complément audio à l’expérience principalement visuelle dans les galeries adjacentes.

Room B : Alex Ito, Haley Mellin et Brad Troemel

Présentation des travaux récents des artistes Alex Ito, Haley Mellin et Brad Troemel.

Room C : How are You Never You?

Cette salle a été réservée à trois expositions consécutives mises sur pied par des détenus de la prison d’Andenne, en Belgique. Ce projet a été baptisé par eux-mêmes Ce monde d’épines coupées.

En partenariat avec l’ASBL Art Without Bars, l’artiste Zachary Susskind a organisé une série d’ateliers à la prison, tout au long de l’année 2014. Susskind a présenté la notion d’exposition comme une forme d’art à part entière afin d’encourager les détenus à participer à un projet collaboratif travaillant sur la notion d’esthétique aussi bien que sur l’idée conceptuelle. Les expositions suivantes sondent leur potentiel pour le moins inattendu.

How are You Never You? présente une question fondamentale posée à la manière d’un jeu de mots. La réponse est toujours « en prison ». En examinant ce dilemme en groupe, les détenus confient que leur initiation à l’univers artistique via l’introduction de l’ArtPad à Andenne par Art Without Bars leur a permis, et c’est rare, d’échapper à la spirale de leur condition. Ces hommes trouvent du réconfort en s’investissant dans l’art fondateur au travers d’une dialectique de groupe et d’une pratique individuelle. C’est la première fois que cette démarche est présentée au musée Dhondt-Dhaenens.
3